Architectuur, Bouw & Ruimtelijke Ordening

Redessiner le littoral et les polders pour éviter les inondations. Comment transformer la menace en opportunité ?

Le travail de Pauline Coupez se situe dans le contexte de l’accélération de la montée des eaux dans les zones littorales françaises et, tout particulièrement, dans le polder des Bas-Champs en Baie de Somme, confronté à de sérieuses menaces de submersion. Se basant sur le principe de « dépoldérisation », l’auteure a développé une vision pour 2050 de ce territoire d’environ 4.800 hectares, basée sur l’acceptation de l’eau et la réorganisation des espaces occupés par celle-ci. Le paysage actuel est transformé en un vaste marais maritime. Parallèlement, la réorganisation des zones d’eau permet l’introduction de nouvelles activités aquacoles (ostréiculture, élevage de moutons, tourisme vert...) permettant la dynamisation de l’économie locale. Assortie d’une modification radicale de la perception psychologique de l’eau, cette recomposition paysagère, alliant stratégies de résistance et de résilience, se veut source d’inspiration pour d’autres façades littorales soumises à la montée des eaux.

> A télécharger : Mémoire Pauline Coupez (PDF)

Bouwen vergt als eerste stap de extractie van grond. De stockage van deze grond in moeilijk en het vervoer vervuilend. In Brussel en Vlaanderen graven we per jaar 22,5 miljoen grondverzet uit. Ongeveer 75% daarvan is onvervuild. Van dit aandeel wordt 40% niet-circulair gebruikt in wegenbouw en 60% gedumpt als afval in groeves.

Een jaar geleden lanceerden collega’s Ken De Cooman – 35 jaar, afkomstig van Dendermonde – en Nicolas Coeckelberghs – 33 jaar, afkomstig van Brussel – samen BC materials. Deze start-up ontstond uit BC architects & studies, een Brussels architectuur- en studiebureau gespecialiseerd in leem en circulariteit in de bouw, waar Ken en Nicolas beiden actief waren als architect. BC materials zet grondverzet van stadswerven om in circulaire, lokale leembouwmaterialen, zoals leemstenen, leempleisters, en stampleem. Deze  materialen zijn CO2-neutraal, zorgen voor een gezond binnenklimaat en worden gekenmerkt door een zeer energiezuinig en lokaal productieproces. Na gebruik kunnen ze worden teruggegeven aan de bodem of opnieuw worden omgevormd tot bouwmateriaal in een oneindig circulair proces.
In het Brusselse Hoofdstedelijk Gewest werkt BC materials in een vaste en beschermde infrastructuur om kant en klare producten te vervaardigen. Maar voor projecten buiten Brussel die hun eigen grondverzet wensen te gebruiken, bestaat ook een dienst op maat met een mobiele unit die zich over heel België kan verplaatsen. Daardoor blijft de infrastructuur en de logistiek van BC materials altijd dicht bij de bron van de grondstoffen en wordt het transport beperkt.

Ken De Cooman legt uit waarom BC materials een aanvraag indiende voor een achtergestelde converteerbare lening van het SE’nSE Fonds: “Gezien we ons momenteel in de commercialisatiefase bevinden en onze doelgroep snel willen bereiken, zijn nog wat extra investeringen nodig, bijvoorbeeld in de verkoopstrategie. We denken dat deze lening van € 50.000 van het SE’nSE Fonds de juiste omvang, timing en flexibiliteit heeft de financieringsnood op middellange termijn te overbruggen. We hechten ook veel belang aan het netwerk dat het SE’nSE Fonds ons biedt. We merken nu al dat de feedback en het vertrouwen van de experts van de Jury deuren openen.”

Atouts et risques environnementaux de la "blockchain" : étude exploratoire dans le contexte de l'Anthropocène

La blockchain est une technologie numérique de stockage et de transmission d'informations dont la particularité est de reposer sur un modèle sécurisé transparent et dénué d'autorité centrale. Elle sous-tend la mise en œuvre de cryptomonnaies comme le Bitcoin. Le travail de Jean-Claude Englebert consiste en une approche exploratoire et novatrice d'évaluation environnementale de cette technologie. Après avoir proposé une catégorisation des applications blockchain existantes, il a analysé leur spécificité en matière de résolution de problématiques liées à l'environnement. Posant la question de la pertinence des applications environnementales de la blockchain, il leur a appliqué une grille d'analyse portant sur la consommation de ressources, la consommation énergétique, le mode de gouvernance, etc. Il a, enfin, évalué le coût environnemental (essentiellement en termes de consommation énergétique) des blockchains Bitcoin et Ethereum. Son travail s'ancre dans une perspective éthique et politique. Il aborde en effet, dans le contexte de l'Anthropocène, la question de la modification des relations entre l'homme et l'environnement induite par la blockchain et les risques qu'elle présente.

Un outil pour aider les territoires régionaux à s’affranchir de toute dépendance envers les énergies fossiles

Le travail de Kristel Mayenga s’inscrit dans le champ de la transition énergétique à l’horizon 2050 et, plus précisément, dans la mise au point d’une méthodologie permettant d’atteindre les objectifs de réduction de la consommation d’énergie à l’échelle d’un territoire régional comme la Wallonie à partir des énergies renouvelables. L’objectif est de tendre vers un Territoire quasi-zéro-énergie autonome (TqZEA) au regard de quatre paramètres dits « les 4A » : availability (disponibilité physique de l’infrastructure énergétique), affordability (distribution abordable des services énergétiques pour l'ensemble des utilisateurs), accessibility (accessibilité des services énergétiques de base) et acceptability (acceptation par les parties concernées). Après avoir défini ces concepts et passé en revue les initiatives existantes en la matière, l’étudiante a élaboré un outil interactif reposant sur le tableur Microsoft Excel permettant d’accompagner toute stratégie de transition répondant à la demande de chaleur, d’électricité et de climatisation dans les secteurs résidentiel et tertiaire wallons. Différents scénarii ont été explorés. Applicable à tout territoire européen plus vaste que strictement urbain ou local, cet outil transversal a mis un accent particulier sur la recherche de solutions douces et acceptables par la population (justice sociale). En ce qui concerne la Wallonie, l’étude a mis en évidence deux nécessités spécifiques : augmenter le taux et la performance énergétique des bâtiments à rénover, et améliorer la disponibilité des systèmes de production de type « énergies renouvelables ».