Water

Vervuiling door plastic op zee is een van de ernstigste milieuproblemen die de oceanen vandaag de dag treffen. Eenmaal vrijgegeven in de natuurlijke omgeving, kan het tot 500 jaar duren voordat plastic verdwijnt. Elk jaar wordt er meer dan 8 miljoen ton plastic in de oceaan gedumpt. Drijvend tussen twee wateren, kan plastic vele diersoorten wurgen of verstikken. Onder invloed van de zon fragmenteert het in micro-plastic dat door vissen kan worden ingenomen en zo in de voedselketen terechtkomt. Het vormt dus ook een potentiële bedreiging voor de menselijke gezondheid.

Met meer dan 3.000 miljard deeltjes microplastic is de Middellandse Zee de meest vervuilde zee ter wereld. Tegenover deze vaststelling hebben de Prins Albert II van Monaco Foundation, de Tara Ocean Foundation, Surfrider Foundation Europe en de Mava Foundation hun krachten gebundeld om het Beyond Plastic Med (BeMed) initiatief leven in te blazen tijdens de internationale conferentie "Plastics in the Mediterranean: beyond the observation, what solutions?" gehouden in Monaco in maart 2015.

De vereniging Beyond Plastic Med (BeMed) wordt vandaag de dag geleid door een grotere groep, aangezien l’Union internationale pour la conservation de la nature zich wenste te engageren met de stichtende leden.

BeMed lanceert elk jaar een oproep tot micro-initiatieven om projecten te ondersteunen die tot doel hebben de plasticvervuiling in de Middellandse Zee te verminderen.  

De Stichting voor Toekomstige Generaties is, dankzij het Aether Fonds voor Toekomstige Generaties, partner in deze oproep voor micro-initiatieven en steunt verschillende van haar laureaten.
In 2020 zijn de door de Stichting gesteunde laureaten: Very Nile's Nile Plastic project, "Plastic op zee, de oplossing is op aarde" van Tunisie Ecologie, en Project Xibka van Zibel.
In 2021 zijn de door de Stichting gesteunde laureaten: Mare Vivu's Missie CorSeaCare 2.0,  TATAVAKA's Naar een archipel zonder plastic, en UMR Marbec's Diagnostiek en duurzaamheid van de schelpdierenteelt in de Middellandse Zee: wat met microplastics?

Une "maison de l'eau" et un parc paysager pour tous, solutions face aux périodes de sécheresse et de manque d'eau potable pour le XXIe siècle

Malgré ses qualités intrinsèques, l’aménagement de bassins de filtration naturelle par lagunage a pour inconvénient de rejeter les eaux traitées dans les cours d’eau voisins. Chloé Dailly a imaginé un modèle hydrologique innovant permettant d’y ajouter les fonctions de potabilisation et de conservation de l’eau purifiée. Cette alternative architecturale et urbanistique a pour originalité de marier divers procédés jusqu’ici maintenus généralement isolés : noues (fossés) permettant la récupération des eaux de pluie et de ruissellement, traitement par filtration naturelle de type lagunage, potabilisation et stockage dans une « maison de l’eau » et, enfin, réintroduction dans le circuit habituel de distribution d’eau potable. Assortie d’une dimension récréative (réseau de promenades, aires de jeux et de repos, signalétique pédagogique...), l’implantation de ce parc paysager a été testée dans une zone inondable non-aménagée du bassin de la Lys à la frontière franco-belge.

> A télécharger : Mémoire Chloé Dailly (PDF basse définition)
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Redessiner le littoral et les polders pour éviter les inondations. Comment transformer la menace en opportunité ?

Le travail de Pauline Coupez se situe dans le contexte de l’accélération de la montée des eaux dans les zones littorales françaises et, tout particulièrement, dans le polder des Bas-Champs en Baie de Somme, confronté à de sérieuses menaces de submersion. Se basant sur le principe de « dépoldérisation », l’auteure a développé une vision pour 2050 de ce territoire d’environ 4.800 hectares, basée sur l’acceptation de l’eau et la réorganisation des espaces occupés par celle-ci. Le paysage actuel est transformé en un vaste marais maritime. Parallèlement, la réorganisation des zones d’eau permet l’introduction de nouvelles activités aquacoles (ostréiculture, élevage de moutons, tourisme vert...) permettant la dynamisation de l’économie locale. Assortie d’une modification radicale de la perception psychologique de l’eau, cette recomposition paysagère, alliant stratégies de résistance et de résilience, se veut source d’inspiration pour d’autres façades littorales soumises à la montée des eaux.

> A télécharger : Mémoire Pauline Coupez (PDF)

Le parc naturel des sources : sensibiliser, c'est bien... participer, c'est mieux

Le parc naturel des Sources, dans l’est du pays, est de création récente (2017). Il couvre quelque 148 kilomètres carrés répartis sur deux communes : Spa et Stoumont. À l’occasion d’un stage, Charlotte Beco a mesuré à quel point son existence est peu connue par ses habitant·e·s qui, pourtant, sont censé·e·s être étroitement associé·e·s à sa dynamique comme dans tout parc naturel en Wallonie. Grâce à des entretiens semi-directifs menés auprès d’habitant·e·s et d’acteur·rice·s institutionnel·le·s, Charlotte Beco a mis en évidence les connaissances, opinions et valeurs de chacun·e à propos de ce qui fait la principale singularité du parc : l’omniprésence de l’eau sous des composantes très diverses. L’eau source de vie, l’eau thermale et relaxante, l’eau historique et miraculeuse, l’eau naturelle et sauvage, l’eau source de richesses, etc. De leur analyse découle un certain nombre de constats (méconnaissance de la signification du terme « parc naturel », existences plurielles de l’eau, présence de tensions d’appartenance, existence d’un savoir profane, etc.) qui, pris en considération par les gestionnaires, pourraient faire évoluer la dynamique de gestion d’une approche simplement informationnelle et sensibilisatrice vers une approche de réelle participation citoyenne.

> A télécharger : Mémoire Charlotte Beco (PDF)

Les carrières wallonnes, puits énergétiques du futur

Lié (notamment) à l’irrégularité des conditions météorologiques, le problème d’intermittence dans la production des énergies vertes est généralement solutionné par la mise en marche ponctuelle d’unités de production électrique utilisant des ressources fossiles. L’auteure a étudié la faisabilité physique et financière d’une solution alternative – le stockage gravitaire par masses solides immergées – dans l’eau des carrières wallonnes désaffectées. Elle a d’abord identifié les meilleurs matériaux à utiliser dans une perspective de minimisation des nuisances environnementales. Elle a ensuite investigué la viabilité financière d’un tel système, tant dans le cadre d’une utilisation locale que dans celui d’une intégration au réseau et au marché de l’électricité. Dans les deux cas, la durée d’amortissement des installations a été estimée à dix ans, pour une durée de vie de quarante ans. L’auteure, enfin, a suggéré une adaptation du cadre législatif wallon dans le contexte des « communautés énergétiques ».

> A télécharger : Mémoire Chloé Ponsart (PDF)

Distribution de l'eau potable aux haïtiens : le web à la rescousse

En Haïti, pays parmi les plus pauvres de la planète, 96 % des foyers s’approvisionnent en eau potable à des fontaines publiques et 58 % effectuent des marches de plus de trente minutes pour y accéder. En outre, la plupart des infrastructures d’acheminement de l’eau potable ont été fortement endommagées par le séisme de 2010. C’est dans ce contexte que s’inscrit le travail de Céline Deknop, Adrien Hallet et Sébastien Strebelle, réalisé en partenariat avec l’ONG Protos, active dans l’est et le nord du pays. Les auteur·e·s ont mis au point un prototype d’application web palliant aux différents problèmes rencontrés tant par les opérateurs locaux que par les habitant·e·s. Cet outil – HaïtiWater – a été pensé en fonction des difficultés de connexion Internet dans le pays et du manque de familiarité de la population avec l’informatique. Accessible depuis un smartphone (parfois sans connexion), il permet une identification et une remédiation des problèmes plus rapides qu’autrefois. Il est également destiné à améliorer le taux de recouvrement (très bas) des factures, ce qui devrait permettre aux opérateurs locaux de dégager des moyens pour améliorer l’état du réseau.

> A télécharger : Mémoire Céline Deknop, Adrien Hallet et Sébastien Strebelle (PDF)

Naar schatting is 20% van de koraalriffen wereldwijd vernietigd, zonder uitzicht is op onmiddellijk herstel. In de eerste plaats door klimaatverandering en bijhorende extreme weersomstandigheden zoals opwarmend zeewater, maar ook door overbevissing en de verzuring van de oceanen, bleekt, breekt en sterft koraal af massaal. Een schadelijke consequentie hiervan is dat het afgebrokkelde koraal, koraalpuin genaamd, zich opstapelt op de zeebodem en door de golven heen en weer wordt geschud. Dit alles heeft een destructief effect op de mariene biodiversiteit in en rond de koraalriffen, terwijl dit vroeger een van de meest rijke en productieve ecosystemen waren. Een van de zwaarst getroffen koraalriffen van die van Madagaskar. Een bijkomend socio-economische effect is dat de Malagassische vissersgemeenschappen, die sterk afhankelijk zijn van deze biodiversiteit, nu ook onder druk komen te staan.

Om deze problemen tegen te gaan, ontwikkelde Faustinato Behivoke, een oud-student aan het Institut Halieutique et des Sciences Marines in Madagaskar, een innovatief concept op basis van de valorisatie van koraalpuin, namelijk “Fishes Banking Ecotechnology®”. Met koraalpuin als basisbestanddeel worden nieuwe artificiële koraalstructuren ontwikkeld die dienst doen als habitat voor verschillende mariene soorten. Levende koraalstekken worden op deze structuren getransplanteerd om de ecologische efficiëntie ervan te verhogen. Naast vele soorten vissen, trekken deze structuren ook nieuwe koraallarven aan die zich vasthechten, waardoor deze artificiële koralen als het ware opnieuw tot leven komen.

Een pilootproject rond deze eco-technologie met de Malagasische kustgemeenschap werd opgezet door Gildas Todinanahary, Oceanoloog aan de Universiteit van Toliara (Madagaskar), en Igor Eeckhout Directeur van het Laboratoire de biologie des organismes marins et biomimétisme aan de Universiteit van Mons. Samen zijn ze actief bij de interuniversitaire Polyaquaculture Research Unit. De resultaten zijn alvast veelbelovend. De stucturen worden intussen bewoond door een groot aantal diverse soorten fauna en flora. Het project word nu op grotere schaal verdergezet dankzij een samenwerking met de lokale vissersgemeenschap. Andere opties met de “Fishes Banking Ecotechnology®” worden verder onderzocht.

Gildas Todinanahary sleepte in 2017 al een nominatie voor de HERA Doctoral Thesis Award for Future Generations in de wacht voor zijn doctoraat rond koraalbescherming en koraalteelt aan de UMons onder begeleiding van Igor Eeckhout.

Ieder jaar belandt er ongeveer 8 miljard kilo plastic in de oceanen. Circa 80% van dit plastic afval komt vanaf land en wordt door rivieren getransporteerd. Plastic vervuiling heeft een grote negatieve impact op ecosystemen wereldwijd, in zowel zoet als zout water. The Great Bubble Barrier heeft als missie om plastic afval tegen te houden voordat het de oceaan in zou stromen door middel van een bellenscherm. The Great Bubble Barrier is een sociale onderneming, opgericht in 2017 door Nederlanders: Francis Zoet, Saskia Studer, Anne Marieke Eveleens en Duitsen Philip Ehrhorn, en streeft naar een B-corp certificatie.

De Bubble Barrier is een buis op de bodem met kleine gaatjes waar lucht doorheen wordt gepompt. De luchtbellen brengen zwevend en drijvend plastic in de rivier naar het wateroppervlak. De natuurlijke stroming van het water en de diagonale plaatsing van het bellenscherm leiden het plastic naar de opvangbak aan de waterkant. De Bubble Barrier werkt 24 uur per dag, 7 dagen per week, hindert scheepvaart niet, is vis-vriendelijk, en kan over de gehele breedte van rivieren en kanalen worden ingezet. Tijdens eerdere pilots is gebleken dat de Bubble Barrier succesvol plastics groter van 1mm en gemiddeld 86% van het testmateriaal afvangt.

Sinds november 2019 is de eerste Bubble Barrier voor lange termijn geïmplementeerd in een gracht van Amsterdam. Het team wil zo snel mogelijk The Great Bubble Barrier ook elders in Europa en ter wereld gaan toepassen. Wetende dat 8 van de 10 meest vervuilende rivieren in de wereld zich in Azië bevinden, wordt hier al volop naartoe gewerkt.

De bescherming van de zeeën en oceanen is een enorme uitdaging. Overal ter wereld worden initiatieven gelanceerd om deze rijke ecosystemen beter te begrijpen, te beschermen, te restaureren, en duurzaam te gebruiken. Vooral voor kleinschalig initiatieven is het echter niet makkelijk aansluiting te vinden bij het juiste netwerk dat hen de nodige zichtbaarheid en contacten biedt. WeOcean wil deze initiatieven helpen bij het verspreiden van hun kennis over onze oceanen. Daarom creëert ze een link tussen deze verschillende initiatieven enerzijds en met het grote publiek anderzijds om meer samenwerking te genereren en innovatieve ideeën te valoriseren.

Met hun grote zeilboot gaan Leslie Bissey, Oceanoloog et Elodie Gasparin, marien bioloog - het team achter WeOcean - op zoek naar de meest innovatieve, impactvolle, beloftevolle initiatieven in en rond de Middellandse Zee. Al deze informatie bundelen ze op een online platform waar ze deze verschillende initiatieven en hun knowhow op een prachtige manier beeld brengen. Via de korte filmpjes maak je kennis met de initiatiefnemers en ontdek je hun parcours en doelstellingen. Tevens brengen ze de initiatiefnemers in contact met elkaar, waardoor ze vormgeven aan nieuwe samenwerkingsverbanden en een grote ‘duurzame zee community’ ontstaat. Daarnaast organiseert het duo ook wetenschappelijke, sportieve en culturele expedities met haar zeilboot en realiseert het spraakmakend beeldmateriaal (binnenkort in de vorm van een eerste documentaire). Dankzij een groot aantal zonnepanelen is deze zeilboot is bovendien energie-autonoom.

De verschillende initiatieven kan je bewonderen op de kaart van Transiscope: https://transiscope.org/

La filtration naturelle sous lit de rivière, voie d'avenir durable pour la production d'eau potable

Le travail d'Erica Berghman se situe dans le cadre de la coopération au développement et, plus précisément, dans celui de l'approvisionnement en eau de populations villageoises - en l'occurrence boliviennes - éloignées des canaux classiques de distribution. L'étudiante s'est attelée à perfectionner un système quasi-autonome de filtration de l'eau utilisant le lit de la rivière comme filtre naturel : un procédé peu onéreux, peu énergivore et raccourcissant d'une façon drastique la chaîne classique d'épuration des eaux. Basé dans la petite ville de Camiri, le projet s'inscrit dans le cadre d'un partenariat mené depuis 2003 entre l'ULB et la COOPAGAL, la société bolivienne des eaux et des égouts. L'apport d'Erica Berghman est d'avoir significativement amélioré la modélisation et la simulation du système - notamment par une étude plus approfondie des galeries existantes et de la largeur du domaine pris en compte - permettant ainsi d'affiner la prédictibilité de la productivité. La simulation permettra de mieux dimensionner géométriquement les prochains systèmes. De plus, ses travaux ont permis de valider des résultats antérieurs, ouvrant la voie à d'autres travaux universitaires mais aussi à une meilleure appropriation par les acteurs locaux.